[Cet article fait partie du projet « 31 bonnes résolutions anti-validistes » dévoilé en janvier 2020]

Langue, langage, c’est la même chose, on chipoterait pas un peu quand même ? C’est ce que vous vous dites probablement en lisant ces lignes. Mais les mots ont un sens, et l’utilisation du bon terme n’est pas anodine.

Un langage est un système structuré de signes non verbaux remplissant une fonction de communication (ex : langage gestuel, langage animal). C’est quelque chose de basique et rudimentaire. Tandis qu’une langue, c’est un système de signes vocaux, éventuellement graphiques, propre à une communauté d’individus, qui l’utilisent pour s’exprimer et communiquer entre eux.

Une langue possède sa propre grammaire et sa propre syntaxe. Comme le français, l’anglais… Ou la langue des signes !

Il n’existe d’ailleurs pas une seule langue des signes mais plusieurs. L’idée préconçue voudrait que toutes les personnes sourdes parlent la même langue, parce que ce serait tout de même plus logique et plus pratique pour se comprendre, pourquoi y en aurait-il plusieurs ?
Et bien, pour les mêmes raisons qu’il existe des langues différentes dans les différents pays du monde.

Tout comme les langues orales, la langue des signes est variée et chargée d’histoire.

En français, il existe entre autres la Langue des Signes Française (LSF : Europe/ France) et la Langue des Signes Québécoise (LSQ). En anglais, on peut citer l’American Sign Language ou l’Australian Sign Language.

A savoir, La Loi n°2005-102 du 11 février 2005 reconnaît officiellement la (LSF) comme « langue à part entière ». Elle peut même être choisie comme option au Bac, comme n’importe quelle autre langue.

 

Quelques sources pour aller plus loin :

Télécharger le visuel de la bonne résolution n°7 (png) sous licence Creative Commons by-sa 2.0.

Voir le thread sur Twitter : J’arrête le validisme : Bonne résolution n°7 !