Peut-être le savez-vous déjà, et dans ce cas, ce ne sera qu’un rappel historique mais le collectif les Dévalideuses est né à la suite d’un constat : celui de voir que les luttes, notamment féministes, malgré quelques vœux pieux, persistaient à exclure les personnes handicapées de leurs rangs.

Depuis on a fait notre petit bout de chemin. On a creusé nos sillons nous-mêmes, grâce aux réseaux sociaux et la France qui apprenait à vivre confinée. Quand la plupart découvrait ce qu’est de vivre avec l’isolement imposé, la restriction de ses activités, on avait quelques années de pratique d’avance. Le rythme s’est ralenti et parce que l’humain est bien foutu, il s’est adapté.

Travailler à distance est devenu le quotidien de beaucoup, et dans notre cas, une aubaine. Les aménagements dont nous aurions eu besoin pour participer plus pleinement à une vie scolaire, sociale ou militante devenaient soudainement accessibles. Ils nous ont notamment permis de participer à de nombreuses conférences, tables rondes, et de faire des rencontres qu’il nous aurait été impossible de faire autrement.

Mais aussi pratique que cela ait put l’être, comme tout le monde, on avait quand même très hâte de retrouver du contact humain, d’avoir des interactions en relief, bref de faire des trucs « en vrai ».

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